Et alors ? Prêts pour un deuxième  » Comment ça va ? »

Ravie de prendre à nouveau cette semaine ce petit temps pour écrire et pour faire un point météo et humeur du jour ! D’autant plus après un week end comme celui qui vient de passer !

Pour ceux qui n’auraient pas vu l’info sur les réseaux sociaux, je participais au Salon du Mariage à Toulouse organisé par la Maison du Mariage !

C’était au parc des expositions et c’était sur deux jours !

Pour être tout à fait honnête, comme souvent dans la vie d’entrepreneur, ça a été un peu les montagnes russes émotionnelles ! 🙂

Mais avant cela, laissez moi vous parler de mon tout premier salon… c’était il y a 4 ans… J’étais toute toute toute petite dans ce monde (ressenti minuscule !) J’étais une nana qui adorait la photo et qui avait eu la folle idée un an avant de se lancer sans savoir vraiment où elle allait, sans avoir de véritables notions techniques en photographie. J’avais couvert un premier mariage l’année passée (mon tout premier, mes tout premiers mariés, si jamais ils passaient par là, vous vous reconnaitrez : e t c o u c o u v o u s ! ) Je n’avais pas reçu les albums que j’avais commandé à temps et avais eu la bonne idée d’acheter sur le bon coin des vieilles télés (l’une d’elle avait d’ailleurs pris feu et la sécurité avait débarqué – autre histoire) pour y faire défiler des diaporamas : un seul mariage à présenter donc ! Toutes les autres photos étaient des photos perso, de voyage surtout, des portraits de famille ! Ouai, quand j’y repense, c’était un peu fou quand même et un peu (risqué?) culotté. Je me souviens avoir mis tant de cœur à préparer mon stand, à préparer mes photos, faire des cartes de visite, tout ça. Et ressentir CETTE émotion (que j’ai encore aujourd’hui quand j’y repense) de me dire lorsque le salon a démarré et que les premiers couples sont entrés : « Mais qu’est ce que je fais là ?  Mais qu’est ce que je vais leur dire !? » J’avais pensé à tout, sauf à ça… Je me souviens de ce propriétaire de magasin de fête en face de moi qui avait l’expérience et son discours bien rodé et de me dire « oh mon dieu mais je ne vais pas savoir quoi leur raconter moi ! » Ce sentiment que j’ai eu là, je ne l’ai jamais oublié et il est un peu comme un point de repère. Il y a ces évènements marquants dans une vie, perso comme ici pro, qui déterminent des tournants, des virages, des accélérations, des freinages. Et bien celui ci fait partie des premiers qui ont compté et ce sentiment que j’ai ressenti là, ce samedi 11 Janvier 2020 en fera aussi surement partie !

Je vais donc être totalement transparente et sans filtre dans les prochaines lignes mais c’est aussi ça le but de cet exercice hebdomadaire !

Lorsque j’ai crée ce concept d’associer l’écriture à l’image, il y a presqu’un an et demi, j’étais là aussi à un nouveau tournant . D’un point de vue personnel déjà, suite à une perte brutale et puis côté pro, j’avais ressenti des déceptions (de moi même et de mes photographies.) J’avais ce sentiment que je voulais évoluer, apprendre, affiner mon travail et aller un peu plus loin parce que ce que je proposais n’était pas suffisant. Il y a tout plein de raisons – certaines peu palpables – qui m’ont amené à ce concept mais lorsque je suis arrivée à cette idée là, je savais au fond de moi que j’allais dans la bonne direction et qu’il allait néanmoins me falloir beaucoup de travail pour y arriver. C’était un peu comme si je re partais depuis le début.

En terme de rendu photographique, je savais que l’univers que j’avais en moi, ne collait pas tout à fait-tout à fait avec ce que je faisais. Parce que je devais en apprendre encore davantage, travailler plus ma technique, essayer, me former, puis tenter à nouveau, lire, voir, observer, apprendre encore, essayer toujours plus, affiner, échanger… La dernière année et demi qui vient de s’écouler n’a pas été simple. Car tout ce travail là, bien sur, se fait « à côté » ! A côté de la vie de famille, et de ces deux tout petits qui ont toute mon attention et qui sont et restent ma p r i o r i t é n u m é r o  u n e . A côté du travail du quotidien aussi, des week-ends, des mariages, des séances, des évènements, du post traitement, des urgences, mails, des coups de fils, des « à faire » , « à penser », « à traiter » sur les mille et une to do list que j’ai pu gribouiller ! Autant vous dire donc que ce travail là, pourtant nécessaire dans un travail « artistique » n’est pas toujours LA priorité et le temps qu’on lui consacre n’est pas forcément palpable sur le moment.

Et bien là, samedi matin, quand le salon a ouvert ses portes, après la scénographie à penser, les photos et les mots à mettre en avant, les diapos à mettre en place, les pampas à installer, la déco a affiner et toute l’organisation à gérer, et bien : j’ai ouvert les yeux et j’ai regardé mon stand !

Et là . . . c’était enfin palpable ! J’ai enfin, depuis un an et demi pu voir, de mes propres yeux. J’ai regardé mes photographies, ces merveilleux mariages que j’ai eu la chance de couvrir en 2019, ces revues que j’ai confectionnées avec tant de plaisir, j’ai vraiment observé et ça m’est revenu comme un boomerang.

Oui, je le vois enfin mon univers, celui sur le quel je travaille depuis tout ce temps, je vois qu’il est là, je vois ces images, je vois ces écrits, ceux de tous ces mariés, les miens, ces couleurs que j’aime tant sur les photos, cette chaleur, ces ombres, ces lumières et oui, là, j’ai été fière ! De cette année et demi passée et de là où j’en suis aujourd’hui.
Je vous rassure tout de suite, j’ai des centaines de choses à travailler et je vois aussi tout ce sur quoi je dois encore avancer mais ce sentiment là, de me dire que j’étais heureuse de mon travail et d’une unité que je vois enfin, m’a fait un bien fou parce qu’en fait, je ne sais pas si je l’avais encore véritablement ressenti, comme ça en étant face à lui. (et là, j’ai envie de dire merci à toutes ces personnes qui m’accompagnent et qui ont contribué à cela !)


Alors pourquoi les montagnes russes hein ?

Ah bein parce que pour qu’il y ait des pics émotionnels en hauteur comme ceci, il faut bien qu’il y ait des petites retombées ! Le pic haut était à 10H le samedi, et le down a du arriver vers heu … 12-13h ! c’est bien, ça m’a quand même laissé deux heures – ne riez pas je vous entends ! – En vrai, j’y travaille mais je suis aussi toujours cette même personne qui doute comme il y a quatre ans et qui bafouille un peu au démarrage ! Alors après un ou deux loupés, des moments plus creux en terme de visites, je me suis un peu emballée dans l’autre sens et c’est là que les montagnes russes ont repris du service !


Mais en vrai de vrai, j’ai fait de si belles rencontres ce week end avec de beaux échanges de qualité !

Sur les salons, je ne suis pas ce genre de prestataire qui va réussir à tendre sa carte et se présenter direct à tout le monde. 1. je ne sais pas le faire, ce n’est pas trop mon fort ni ma personnalité et 2. j’ai quand même essayé jadis et ce n’est pas comme ça que ça marche le mieux pour moi.

En revanche, quand je sens le regard qui s’arrête et que dans les sourires échangés il y a ce petit truc en plus, alors je sais que c’est le moment de se raconter un peu et j’ai pris beaucoup (plus) de plaisir (que d’habitude) à le faire ce week end en ayant la chance en plus, de vivre de beaux échanges et de ressentir l’envie sincère de m’engager avec des couples !

Plus le temps passe et plus tout s’affine, ça aussi je l’ai constaté ce week end et je suis reconnaissante de tout cela !

Alors en ce lundi, on va pas se mentir, je suis un peu claquée mais je suis vraiment contente !


J’espère et crois vraiment que de belles histoires vont se raconter à partir de ces nouvelles rencontres…

Crossfingers and to be continued …

Bravo et merci !  Vous avez lu jusqu’au bout ! Et vous alors ? Comment ça va vraiment, aujourd’hui ? Vous pouvez m’y répondre, je serai ravie de vous lire ! Mais posez vous surtout la question à vous même ! Ça fait aussi beaucoup de bien, même si c’est que pour soi !

Cyber-embrassade du lundi !


Charlotte